Quantcast
Channel: U ZINU alias l'oursin - Le blog de Jean Maïboroda.
Viewing all articles
Browse latest Browse all 284

"PANAMA gate". MANIPULATION?

$
0
0
Devant le tsunami "dénonciateur " qui prend source au Panama et déferle à travers les médias mainstream, il ne semble pas inopportun de faire figurer ici quelques articles alternatifs présentant l'affaire sous un autre angle.
                                                                                                                                                                                                                         u zinu

 





« Panama papers » : la part du feu et l’enfumage !



Par VICTOR - AGORAVOX

Au bistro de la Toile.

- ...Teng Victor, je cherche mais je trouve pas ton blaze dans la liste des crapules qui ont fait marcher la machine à laver le pognon sale au Panama. Je suis fier de connaître quelqu'un d'honnête !
- Il n'y a pas le tien non plus Loulle. Nous, on est de la petite poiscaille.
- On y trouve des gens comme Platini, quelques membres de la Fifa, des joueurs de foot-ball, l'entourage de Poutine, de Bachar, de la Corée du Nord et même une grosse banque française, la Société générale. C'est pas de la petite poiscaille effectivement.
- Mais si, Loulle. C'est tout ce qu'il y a de louche cette histoire de « Panama papers ». Par principe, moi, dès que sort dans les me(r)dias une grosse info dans ce genre, je suis dubitatif. Et je cherche ce que ça cache. Je cherche l'enfumage.
Attends, Loulle. Une centaine de journalistes ont eu ces données pendant un an. Pourquoi des journalistes et pas des officiels de l'ONU par exemple ?
- Mouais. Peut-être parce qu'il n'existe pas d'agence internationale chargée de traquer ce genre de fraudeurs !
- Bien vu Loulle. Mais qui sont ces journalistes « Robin des bois », redresseurs de torts ? Ce sont des membres d'un consortium pompeux, le “International Consortium of Investigative Journalists”, qui est financé et organisé par le Center for Public Integrity des Etats-Unis, officine inondée de pognon par Ford Foundation
, Carnegie Endowment
, Rockefeller Family Fund
, W K Kellogg Foundation, 
Open Society Foundation, oui celle du sulfureux milliardaire Soros.
- Effectivement, faut pas s'attendre à voir dénoncer les sales secrets des plus grandes multinationales ou des banksters. On jette à la populace quelques noms complètement kramés pour qu'elle puisse s'offusquer, ce qui permet de planquer les magouilles des vrais crapules. Tiens, pour ce qui est de la France, on aurait pu s'attendre à trouver les noms des dirigeants des entreprises du Caca-Rente. Mais que dalle. Même Tapie n'a pas eu l'honneur de ces gazettes…
- Il doit se sentir humilié !
- C'est la part du feu Loulle, ce truc. On sacrifie quelques pantins, quelques entreprises dont la pourriture est trop voyante, on jette la suspicion sur la Russie, la Syrie, l'Iran, quelques princes arabes trop voyants pour faire bonne mesure. On disqualifie un pays comme l'Islande qui a su dire merde aux capitalisme mondial. Et ainsi les gros poissons passent à travers le filet. A noter qu'il n'y a pas d'Etasuniens et pas d'entreprises étasuniennes dans les noms qui « fuitent ». Rien que ça met la puce à l'oreille !
Cette escouade de journalistes mondiaux qui ont eu un an pour fouiller dans ces infos, qu'auraient-ils trouvé s'ils avaient cherché les milliers d'entreprises qui relient les cartels de la drogue mondiaux aux leaders de la politique américaine, incluant des membres de Congrès, des gouverneurs d’Etats, des maires de villes, des membres de la Cour Suprême des Etats-Unis et une poignée d’ancien président des Etats-Unis ? Et s'ils avaient cherché sur toutes les entreprises en bourse sur toutes les places boursières du monde ? Et s'ils avaient cherché sur la liste connue des quelques milliers de milliardaires qui constituent le 1 % de ceux qui possèdent autant que les 99 % du reste des habitants de cette boule puante magnifique appelée Terre ?
- Mouais… Effectivement. T'as raison Victor. Cette affaire, c'est trop beau pour ne pas être louche. Au fait, qui a balancé ? Un employé de ce cabinet d'avocats panaméens ? Facile à trouver. Il a intérêt à planquer ses miches le mec ou la nana !
- Récolter plus d'un million de données n'est pas à la portée d'un lanceur d'alerte. Il faut des moyens. Et rien ne se fait au Panama, véritable colonie de fait étasunienne, sans l'assentiment des maîtres de Washington. Il y aurait la patte de la CIA ou de quelque autre officine malfaisante derrière ce truc que ça ne m'étonnerait pas.
- Fort possible Victor. Et puis au fait, ces cent journalistes dans le secret, il seraient plus crédibles s'ils laissaient le peuple fouiller et juger par lui-même, en mettant en ligne l'ensemble de ces informations !
- Compte là-dessus, Loulle… En attendant, mets ma tournée !
 
___________________
 
Un commentaire (avisé) et non moins plaisant :


Le 421  - 7 avril - AGORAVOX

Moi, je pense doucement à toutes ces mauvaises langues...
Ces gens qui ont accusé le papy Le Pen d’avoir dépouillé la maison Lambert pour ensuite planquer des lingots de Suisse aux Bahamas alors que c’est totalement faux !!
Ces gens qui ont accusé Nicolas Sarkozy d’avoir tapé du blé à mamie zinzin pour sa campagne électorale alors que c’est totalement faux !!
Ces gens qui ont accusé Cahuzac d’avoir du pognon en Suisse ou en Malaysie alors qu’il avait juré les yeux dans les yeux que c’était totalement faux !!
Ces gens qui ont accusé Sarkozy (encore) d’avoir été financé par Kadhafi pour ses menus frais alors qu’en fait, c’était juste un peu de fric à Claude Guéant qui avait vendu des tableaux inestimables à un avocat Malaysien, prouvant ainsi que c’était totalement faux !!
Ces gens qui harcèlent les pauvres Balkany, les accusant de malversations dans la gestion de leur ville de Levallois, de posséder des propriétés à Marrakech, à St Martin et autre, alors que ces malheureux vivent chichement dans des masures locales, prouvant ainsi que c’est totalement faux !!
Ces gens qui accusent Eric Woerth d’avoir été un intermédiaire avec Mme Bettencourt pour N.S. alias Paul Bismuth, d’avoir vendu l’hippodrome de Compiègne, bien public, pour une bouchée de pain à des copains, alors que c’est totalement faux !!
Bref.
Il y en a marre et plus que marre de ces mauvaises langues qui ne pensent qu’à médire de toutes ces braves personnes ayant pignon sur rue et qui prouvent, par leur réélections successives que, soit ils sont parfaitement intègres et honnêtes ou que soit les français sont parfaitement immatures et cons...
Au choix.



______________________________________________
 
 
Les Panama Papers sont de la propagande soutenue par Soros, Rockefeller et la CIA…



Par Folamour -  AGORAVOX
vendredi 8 avril 2016


Note de l'éditeur : sans aucun doute, il y a beaucoup de corruptions qui passent par le Panama, bien que beaucoup de ces dernières soient également considérées comme légales. Le point, c’est qu’aucun joueur occidental n’a été nommé dans ces documents qui ont été obtenus et conservés plus d'un an.
Sachant maintenant qu’il a été confirmé que les groupes d'establishment occidentaux étaient derrière le « piratage », il est peu surprenant que les « fuites » aient été organisées afin de ne cibler que des ennemis ou des menaces envers l'élite occidentale. Les seules personnes occidentales nommées sont subordonnées à ceux des niveaux supérieurs du pouvoir. La personne américaine la plus importante nommée étant ... la chanteuse Tina Turner !
Les médias de masse ont saisi sur les soi-disant Panama papers, liés au cabinet d'avocats Mossack Fonseca, l’opportunité d’amasser des condamnations sur le président russe Vladimir Poutine.
L’« ICIJ [Consortium international des journalistes d'investigation] est une coalition internationale de médias qui ont étudié le trésor des papiers, et qui auraient révélé un réseau clandestin impliquant des associés du président russe Vladimir Poutine, et des liens d'affaires entre un membre du comité d’éthique de la [Fédération Internationale de Football Association FIFA] et des hommes que les ont mis en accusation pour corruption », rapporte CNN ce matin.
Poutine est en vedette dans le scandale émergeant, bien qu'il ne soit pas directement lié au stratagème pour déplacer des milliards de dollars dans des paradis fiscaux offshore. 12 leaders mondiaux actuels ou anciens, et 128 autres hommes politiques et des fonctionnaires, sont directement impliqués, mais ils jouent les seconds violons par rapport à Poutine dans les actualités des médias de masse.
L'establishment n'a pas pris la peine d'enquêter sur le consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), l'organisation derrière la fuite. Un voyage à sa page Webrévèle ses sources de financement et de soutien : l’Open Society Foundations (tenue par George Soros), la Fondation Ford et une foule d'autres fondations. L’Obsession anti-russe de Soros est bien connue. Moins connu est le fait que la Fondation Ford est connectée à la CIA, elle est spécialisée dans la propagande culturelle internationale depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Craig Murray souligne que l’ICIJ est financé et organisé par le Center for Public Integrity (CPI), un groupe libéral des « chiens de garde » célèbres pour avoir dépeint Patrick J. Buchanan comme un partisan de la suprématie blanche pendant la course présidentielle de 1996. Murray, note qu’IPC, est financé par un radeau d’intérêts globalistes, y compris la Fondation Ford, la Fondation Carnegie, le Fond de la famille Rockefeller et la Fondation Open Society.
« Les médias de masse, comme The Guardian et la BBC au Royaume-Uni, ont un accès exclusif à la base de données que moi et vous ne pouvons pas voir. Ils protègent eux-mêmes ces informations sensibles afin que les sociétés occidentales ne puissent apparaître, en ne regardant que les documents qui sont mis en place pour des recherches spécifiques, tels que les chasseurs de sanctions des Nations Unies. Ne jamais oublier que le Guardian a détruit ses copies des fichiers de Snowden sur instruction du MI6 », a écrit Murray.
L’ICIJ et la CPI tentent de détourner le journalisme d'investigation et de capitaliser sur la notoriété d'Edward Snowden et de WikiLeaks pour abattre Poutine et Bachar al-Assad, le chef controversé de la Syrie.
Les documents du scandale des Panama Papers exposent les paradis fiscaux en Suisse, aux Bahamas, aux Grands Caïmans et le Panama, mais ne disent rien sur le nouvel arrangement légalisé sous le nom de FATCA, la loi sur Foreign Account Tax Compliance.
La loi « rend la mise en évidence de l'argent sale américain étranger pratiquement impossible. Alors, où va cet argent - il reste aux États-Unis », écrit Zéro Hedge. « Et, pour couronner le tout, il y a une entreprise spécifique qui est le fer de lance de la conversion des États-Unis au Panama : Rothschild. »
L'institution de bankster internationale a ouvert un trust à Reno, au Nevada. « Il déplace maintenant les fortunes de clients riches étrangers de paradis fiscaux comme les Bermudes, sous réserve des nouvelles obligations d'information internationales, en trust géré par les Rothschild au Nevada, qui en sont exonérés ». Bloomberg rapporte que « Les États-Unis sont effectivement le plus grand paradis fiscal dans le monde », a vanté Andrew Penny de Rothschild. L'un des plus importants fournisseurs mondiaux de comptes offshore, Trident Trust, a ouvert un bureau à Sioux Falls, dans le Dakota du Sud.
L'élite financière se fera un plaisir de sacrifier Sigmundur David Gunnlaugsson, le Premier ministre de l'Islande, et même la famille de David Cameron, pour se payer Vladimir Poutine.
Source(s) : Crashdebug.fr via Hangthebankers.com sur la piste de Blacklistednews
Traduction :  folamour



______________________________________________



 
Panama Gate. Questions ouvertes au journal Le Monde


par Jacobin - AGORAVOX
mercredi 6 avril 2016


L'affaire Panama Papers, révélée par le Monde pose quelques questions que visiblement, aucun organe de presse professionnel n'a décidé, ne serait-ce que d'évoquer.
Question 1 : le Monde, qui nous parle de plus de 100 médias ayant participé à cette action, se révèle incapable d'en fournir la liste. A la question d'un lecteur à ce sujet, le Monde renvoie sur le site de l'ICIJ et la liste des journalistes, pas des médias. A J+2 de cette opération, la liste complète des médias participants n'est toujours pas publiée. Le Monde aurait-il quelque chose à cacher sur cette liste ? La valeur de ses participants ? Ou leur orientation ? Les journalistes français regarderaient-ils ailleurs pour ne pas s'étonner de cette absence ?
Question 2 : le fait qu'aucun média US notable ne participe à cette opération a-t-il une signification ?
Question 3 : le Monde dément catégoriquement tout financement de Soros dans cette opération. Alors comment se fait-il que sa fondation Open Society(Soros) finance ICIJ (siège Washington) et qu'elle finance aussi OCCRP, autre participant de l'opération qui est, elle même financée aussi par USAID, l'agence du gouvernement US ?
Question 4 : est-ce que ce ne serait pas la réponse à la question 3 qui impliquerait la prudence de la grande presse US sur le sujet ?
Question 5 : que dirait le Monde si une officine de journalistes indépendants basée à Moscou et financée par des fondations d'oligarques proches de Poutine, lançait en pâture au public une liste de personnalités ayant des comptes secrets au Delaware ou au Luxembourg, ne comptant que des personnalités politiques majeures membred de l'OTAN et seulement une paire de sous-fifres Tchétchnènes ou Kazhaks déjà archigrillés pour faire bonne mesure ? Que dirait le Monde ?


Commentaires :

 
diogène 6 avril 

Il existe des médias qui font leur travail d’analyse et d’investigation :

« Le filtrage des informations de Mossack Fonseca par les médias est le reflet direct de l’agenda gouvernemental occidental. Bien qu’ils soient leurs principaux clients. aucune grande société occidentale, aucun milliardaire occidental n’est mentionné parmi ceux qui ont utilisé les services de Mossack Fonseca, Et le Guardian se dépêche de les rassurer en disant que « la plus grande partie des informations fuitées ne sera pas divulguée ».

A quoi vous attendiez-vous ? La fuite est gérée par un organisme qui porte le nom grandiose, mais qui prête à rire quand on connait l’oiseau, de « Consortium international des journalistes d’investigation ». Il est entièrement financé et géré par le Centre des États-Unis pour l’intégrité publique. Leurs bailleurs de fonds comprennent :
- La fondation Ford 
- La fondation Carnegie
- La fondation de la famille Rockefeller
- La Fondation W K Kellogg
- La Fondation pour une société ouverte (Soros)

Le Consortium International des journalistes d’investigation (ICIJ) fait partie du Projet de rapport sur le crime organisé et la corruption (OCCRP) qui est financé par le gouvernement américain à travers l’USAID.

La « fuite » consiste en un ensemble de données sélectionnées par des organisations amies des Etats-Unis à partir d’une base de données, probablement obtenue par les services secrets américains, qui contient sans aucun doute beaucoup d’informations fort compromettantes sur des personnes et des organisations « occidentales ».

La publication d’informations triées sur le volet à partir des données « fuitées » a deux objectifs :

- Elle salit divers « ennemis de l’empire », même si c’est seulement par personne interposée comme les présidents Poutine et Assad.

- Elle prévient d’autres personnalités, celles qui figurent dans la base de données, mais dont les noms n’ont pas encore été révélés, que les Etats-Unis ou leurs « partenaires médiatiques » peuvent, à tout moment, exposer leur linge sale en public. C’est donc un moyen de chantage idéal. »

 

 http://www.moonofalabama.org/2016/04/selected-leak-of-the-panamapapers...


______________________________
 

JMBerniolles 7 avril 
La confusion soigneusement entretenue voudrait que ce scandale de détournements frauduleux ait été révélé par une investigation journalistique.
Ce n’est pas cela. L’information d’un volume informatique énorme a été fournie à un consortium de journalistes, dont les financements le relie à la haute finance mondiale et à l’administration américaine à son service.
Cette association de journalistes a ensuite mis en forme les données recueillies de cette manière.
ET la caisse de resonnance habituelle, pro OTAN, atlantiste ; Südeutsche Zietung, L Monde The Guardian .... a joué son rôle d’amplificateur.
Au bout du compte l’information a été plusieurs fois manipulée et si elle est sans doute vraie ( peut-être pas exactement dans la présentation qui en est faite) elle est inutilisable sur le plan juridique.
Elle a donc avant tout un rôle politique

____________________________
 
Gieller 7 avril 

Si seulement les Luxleaks avaient fait autant de bruit...
Ah mais non, là ce n’est pas possible car il y aurait trop de beau monde incriminés parmi les amis de nos gouvernements européens...

Moi ce que je retiens de tout ce merdier :
- Hollande nous a pris pour des cons quand il se faisait le champion de la lutte contre la finance et la fraude fiscale.
- Hollande nous a pris pour des cons lorsqu’il y a 6 semaines il a signé la sortie du Panama de la liste grise
- Sapin nous prend pour des cons lorsqu’il dit qu’il réfléchissait depuis longtemps à remettre le panama sur liste noire car pas coopératif (alors que lui aussi a milité pour le sortir de la liste grise)
- Sapin nous prend pour des cons lorsqu’il nous dit ne pas être au courant des malversations de la société générale
- Eckert nous prend pour des cons lorsqu’il dit que le transfert d’argent par compensation est parfaitement tracé par tracfin et n’existe quasiment plus en France.
- Sapin nous prend pour des gros cons lorsqu’il nous sort sa super liste de 6 pays classés comme étant des paradis fiscaux... même des pays comme la Nouvelle Zélande sont capables de fournir l’anonymat en off shore...
- Hollande nous prend pour des cons lorsqu’il dit prendre la mesure de l’évasion fiscale et mettre les moyens pour lutter contre alors qu’on est INFOUTUS de se procurer les fichiers en question et que le gouvernement a fait voter un amendement pour supprimer la seule loi nous donnant un outil pour lutter contre l’évasion.
- Les journalistes du monde nous prennent pour des cons lorsqu’ils sortent des noms de personnes déjà complètement grillées ou des références d’illustres inconnus dont tout le monde se fout éperdument.
- Les journalistes de la planète nous prennent pour des cons lorsqu’ils nous jettent en pâture des noms de dirigeants anti système alors qu’ils ne sont même pas impliqués dans la liste.
- L’expert financier du monde nous prend pour des cons lorsqu’il dit que peu de client US dans la liste car ils ont le Delaware ou je ne sais quel autre état US pour ouvrir des sociétés en Offshore.
- L’ICIJ nous prend pour des cons lorsqu’elle dit travailler uniquement avec des médias pour la qualité de leur travail dans le milieu de l’investigation.
- Les US prennent le reste de la planète pour des cons et se marrent bien à voir tout le monde s’agiter autour de ces Panama Papers alors que pendant ce temps ils sont en train de nous coloniser militairement (culturellement, financièrement et politiquement) et faire en sorte de devenir quasiment les seuls à proposer un paradis fiscal en off shore.

Et on pourrait continuer comme ça sur trois pages tellement dans cette histoire tout le monde nous prend pour ce que nous sommes peut être, une bande de gros cons devant croire ce qu’on leur dit de croire...


 


______________________________________________
 
Panama Papers : ça sent quand même un peu l’arnaque



par Greg - AGORAVOX
jeudi 7 avril 2016
 
 
Au premier abord, j’ai constaté dans cette affaire des Panama Papers que l’on tapait essentiellement sur Vladimir Poutine. A l’ouest rien de nouveau me direz-vous, dans cette période où la propagande anti-russe dans les médias occidentaux atteint des sommets. Soit.
 
En se penchant un peu sur le sujet, on se rend compte que l’organisme à la base de cette fuite, et qui a coordonné l’enquête, ne fait pas partie de ces organismes (Wikileaks, etc.) qui ont l’habitude de faire trembler les puissants avec leurs révélations. Les dirigeants du « monde libre », qui à l’accoutumée suent à grosses gouttes quand on évoque un « leak », applaudissent cette fois-ci. Bizarre. Il y a quelque chose de différent dans cette affaire.
 
On s’aperçoit aussi que dans le cadre de la « plus grande fuite de l’histoire du journalisme », il n’y a au final pas énormément d’occidentaux mis en cause, pas vraiment de dirigeants de pays membres de l’OTAN ou d’hommes d’affaires de premier plan et surtout pas d’américain ! Oui, les Etats-Unis pourtant première puissance économique mondiale sont épargnés. C’est quand même étrange.
 
Le but de cet article n’est en aucun cas de tenter de défendre les personnalités qui sont actuellement mises en cause dans le cadre de l’affaire des Panama Papers. Je n’ai, en ce qui me concerne, que peu de doute sur le fait que des dirigeants comme le Roi Mohamed VI du Maroc, le milliardaire et président Ukrainien Petro Poroschenko ou encore les présidents russe et chinois puissent avoir des pratiques douteuses et vouloir échapper à l’impôt. Il est de notoriété publique que le pouvoir corrompt.
 
Je cherche simplement à expliquer pourquoi les médias occidentaux mainstream, si favorables à l’establishment mondial et à l’OTAN tapent, à l’unisson et à grand renfort de publicité, sur les mêmes que d’habitude, à savoir principalement des indépendants et non-alignés avec les Etats-Unis, alors que l’évasion fiscale est un phénomène qui touche tous les pays du monde, à tous les niveaux.
 
Il paraît légitime de s’interroger. Ce qui m’amène à écrire mon premier article.
 
Qui mène l’enquête ?
 
Le média qui a reçu les premiers documents est le Süddeutsche Zeitung, journal de centre-gauche allemand parmi les trois plus grands quotidiens du pays (Déjà là, le lanceur d’alerte aurait pu faire mieux niveau presse indépendante, mais il débutait sûrement). Très vite le média allemand se tourne, par manque de moyens par rapport à la quantité de documents (11 millions), vers l’organisme qui va coordonner l’investigation et répartir le travail : l’ICIJ (Consortium international des journalistes d'investigation). La suite de l’opération s’est donc faite en collaboration avec plus d’une centaine de médias de 76 pays du monde.
 
La consultation de son site internet nous permet d’apprendre que l’ICIJ, fondée en 1997 par Charles Lewis est en fait un projet du Center For Public Integrity, lui-même fondé par Charles Lewis, mais en 1989. Cette dernière structure, dont le CEO est aujourd’hui Peter Bale, est une ONG (organisation non gouvernementale à but non lucratif) basée à Washington, « à deux pas de la Maison Blanche ». Pas mal.
 
Comme écrit sur son site internet, le but de cet organisme est de « servir la démocratie en révélant les abus de pouvoir, la corruption, l’abus de la confiance du peuple par les institutions puissantes publiques ou privées, grâce aux outils du journalisme d’investigation ».
 
Si l’on s’intéresse aux personnages clés de ces organisations on apprend que Peter Bale, le CEO du Center For Public Integrity, est un ancien de CNN International. Charles Lewis est quant à lui un journaliste d’investigation, ancien producteur de la chaine ABC News et de l’émission 60 minutes. Ces deux personnalités viennent donc de deux des plus grosses chaînes d’infos des Etats-Unis. ABC News étant la propriété de The Walt Disney Company et CNN celle de Time Warner. D’accord.
 
Les médias qui font partie du réseau ICIJ sont parmi les plus mainstream de la planète. Pour en citer quelques-uns : Le Monde en France, Le Soir en Belgique, The Guardian et la BBC en Angleterre, Süddeutsche Zeitung en Allemagne. Autant dire qu’à l’ICIJ on fait plutôt dans le média de masse, bien-pensant, détenu par de riches investisseurs que dans le journalisme indépendant. Le genre de journalisme, comme celui du Guardian, qui détruit les données fournies au péril de sa vie par Edward Snowden sur les pratiques de la NSA.
 
Côté financement, ce qui en dit souvent beaucoup, l’organisme est financé par des particuliers et par de généreux mécènes, parmi lesquels on trouve entre autres : Ford Foundation, W.K. Kellogg Foundation, Open Society Foundation (George Soros), Rockefeller Brothers Fund, Rockefeller Family Fund. L’indépendance avant tout on vous dit !
 
Comment procèdent-ils ?
 
La méthodologie a de quoi surprendre. Comme nous le précise Süddeutsche Zeitung dans un de ses articles sur l’affaire, repris dans un post de Craig Murray, un ancien diplomate britannique, et dont l’extrait suivant a été traduit par le sakerfrancophone :
 
«Les journalistes ont réuni des listes de politiciens importants, de criminels internationaux, d’athlètes professionnels bien connus, etc. Le traitement numérique a permis de rechercher ensuite si des noms de ces listes figuraient dans les fuites. Une liste « scandale des dons au parti » contenait 130 noms, et la liste des sanctions de l’ONU plus de 600. En quelques minutes, le puissant algorithme de recherche a comparé les listes avec les 11,5 millions de documents.
 
Pour chaque nom trouvé, un processus de recherche détaillé a été lancé au moyen des questions suivantes : quel est le rôle de cette personne dans le réseau des entreprises ? D’où vient l’argent ? Où va-t-il ? La structure est-elle légale ? »
 
On comprend donc que les journalistes s’appuient principalement sur une liste de politiciens qu’ils ont sélectionnés (ou que les propriétaires des médias pour lesquels ils travaillent ont choisis ?), de personnes sanctionnées par l’ONU autant dire non-alignées avec la politique de l’OTAN et encore moins membres de l’OTAN. La méthode a donc consisté à choisir quelqu’un qui ne plaît pas à au pouvoir en place aux Etats-Unis, à entrer son nom dans le moteur de recherche en espérant qu’il en sorte quelque chose. Comme le dit Craig Murray dans son article, « ne vous attendez pas à une réelle révélation sur le capitalisme de l’ouest. Les sales secrets des sociétés occidentales ne seront pas publiés. » Et de continuer « et si les recherches dans la base de données portaient sur les propriétaires des médias de masses, leurs entreprises, tous les éditeurs et les journalistes ? (…) sur les plus hauts placés à la BBC ? (…) sur chaque donateur du Center For Public Integrity ? (…) sur chaque entreprise cotée dans une bourse occidentale ? (…) sur chaque millionnaire de l’ouest qu’ils pouvaient trouver ? ». En effet, cela aurait été plus fun, mais on ne tape pas sur les copains. Ce n’est pas le but de la manœuvre.
 
Les américains étrangement épargnés, pas leurs ennemis
 
Comme je le disais en introduction, les Etats-Unis sont la première puissance économique mondiale. Ils sont aussi le pays qui compte le plus de milliardaires au monde, soit 536. Suivent la Chine et l’Allemagne avec respectivement 213 et 10320. Je ne prétends pas ici faire la démonstration d’une science exacte qui voudrait que puisqu’un pays soit premier au classement du nombre de milliardaires ; il doit forcément avoir un plus grand nombre de contribuables impliqués dans la fraude fiscale. Mais ça serait logique. Pour qu’il n’y ait aucun américain, ni aucune société américaine cités, c’est soit que l’ensemble du peuple américain est foncièrement honnête et ne compte donc aucun fraudeur, soit que le Panama n’est pas assez paradisiaque fiscalement pour eux, soit qu’on nous prend pour des truffes.
 
Concernant les autres pays occidentaux, j’évoquerai uniquement la France, simplement par méconnaissance des autres pays européens et de leurs personnalités. L’affaire des Panama Papers fait ressortir les noms de quelques français comme Michel Platini, Patrick Balkany, Jérôme Cahuzac, ou Fréderic Chatillon, un proche de Marine Le Pen. Seulement ces révélations touchent des personnalités déjà inquiétées par la justice pour la plupart. Michel Platini dans une affaire de « conflit d'intérêt » et « gestion déloyale » qui lui a probablement couté la présidence de la FIFA. Patrick Balkany, pour fraude fiscale et corruption passive. Jérôme Cahuzac est accusé d’évasion fiscale. Philippe Chatillon est mis en examen pour financement illégal dans le cadre de la campagne de 2012 de Marine Le Pen. On prend les mêmes et on recommence. On n’abime pas la réputation de nouvelles personnalités, on enterre un peu plus ceux qui l’étaient déjà. Idem pour les sociétés, on nous parle de la Société Générale, qui avait déjà fait l’objet d’une enquête en 2012.
 
Passe aussi à la moulinette médiatique une poignée de millionnaires inconnus, ou disons de second plan, pour la forme. On n'apprend rien de nouveau ou de transcendant, un non-événement en somme.
 
En ce qui concerne la Russie et particulièrement Vladimir Poutine (alors qu’il n’est pas cité dans les documents), ou le président Bachar Al Assad (pas cité non plus), les dirigeants chinois ou vénézuéliens, c’est un autre son de cloche. Ils font les unes de tous les médias occidentaux, surtout le président russe. Mais je ne reviendrai pas dessus vous en avez assez, et en aurez encore, dans les médias de masse.
 
Ça grince aussi beaucoup à la FIFA et à l’UEFA, que l’on ne pardonne sûrement toujours pas de n’avoir pas attribué la Coupe du Monde 2022 aux Etats-Unis. C’est en effet après l’attribution au Qatar que l’enquête du FBI a commencé provoquant ensuite de nombreux scandales.
 
L’affaire aurait sans doute été différente si les données avaient été partagées et rendues publiques via une plateforme du type Wikileaks. Chacun aurait pu, comme il est de coutume, faire ses propres recherches et les résultats auraient été foncièrement différents. Gerard Ryle, le directeur de l’ICIJ, se veut rassurant pour l’establishment en disant : « nous n’avons pas dévoilé l’ensemble de la base de données et nous ne le ferons pas ». Ouf ! Quelqu’un aurait pu trouver quelque chose d’intéressant et de vraiment compromettant.
 
Alors, quel est le but de cette fuite ?
 
Il y aurait plusieurs raisons à cette fuite d’information contrôlée. La première est apportée par Ernst Wolff, journaliste et auteur, spécialiste de la finance. Selon lui les Etats-Unis tenteraient de « vider les paradis fiscaux actuels, dans le but de se positionner comme le principal paradis fiscal ». Certains états comme le Dakota du Sud, le Delaware ou le Nevada sont souvent appelés « nouvelle Suisse » car ils bénéficient de lois permettant une extrême opacité. « On estime que les entreprises offshores possèdent environ 30 à 40 trillions de dollars. Et les Etats-Unis souhaitent évidemment rediriger cet argent dans leur pays. (…) D’un côté, cela affecte négativement certains paradis fiscaux : les individus et les entreprises vont retirer leur argent de là et le rediriger vers le Nevada ou le Dakota du Sud. Et d’un autre côté, cela permet de jeter la pierre à Poutine. » Compte tenu du contexte économique actuel cela semble être en effet un motif crédible pour augmenter à terme les rentrées fiscales sur le territoire américain.
 
Un autre motif serait de prévenir « d’autres personnalités, celles qui figurent dans la base de données, mais dont les noms n’ont pas encore été révélés, que les États-Unis ou leurs partenaires médiatiques peuvent, à tout moment, exposer leur linge sale en public. C’est donc un moyen de chantage idéal ».
 
Dans tous les cas, cela permet à coup sûr de salir les opposants à l’OTAN et à la politique impérialiste américaine tels que la Russie, la Chine et le Venezuela, sans avoir l’air d’y toucher. La classe américaine.
 
Greg


Viewing all articles
Browse latest Browse all 284

Trending Articles