En toute confraternité, je livrerai ici, au gré de mes lectures et de mes visites, des articles tirés de blogs alternatifs ou libertaires.
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Tiré de : spartakiste.blogspot.com/
Rosaelle - Blogger
La diplomatie économique de Fabius : chronique d'une mort annoncée
C'est lamentable, cette chronique d'une mort annoncée, qui se noie dans les errements et les erreurs de notre politique étrangère.
Franchement, je ne sais pas comment nous allons récupérer ça.
Quand allons-nous, simples citoyens, arrêter de payer pour les erreurs de nos dirigeants...
Mali, Centrafrique, Iran, Syrie, autant de conneries, autant d'erreurs, autant d'essais de coup de force qui ont fait l'effet d'un coup de poing dans l'eau...
Afin de couronner ceci, la volonté de se rapprocher des USA...et la volonté de commercer encore plus avec Israël...des perdants économiques qui ne sont animés que par leurs propres intérêts.
Pourtant, cela avait bien commencé en 2012...on y a cru.
Mais il faut regarder les choses en face: nous faisons face à deux blocs qui se forment, et un autre quasi cloné déjà bien formé.
Nous faisons face à l'OPEC et au FPEG, deux organismes tellement jumeaux qu'ils se confondent, des réunions tous les ans, où la Russie est bien placée.
Il y a les BRICS et l'APEC.
Ce sont aussi deux monstres économiques, où les USA et le Canada se sont glissés sans vergogne dans le deuxième organisme...Oh, ils nous lâcheront quand nous ne seront plus intéressants: comme on dit chez eux, business is business...
Les sentiments, hein, on s'en fiche...
Alors, on se demande franchement pourquoi on s'est fourré, encore une fois, dans le guépier ukrainien, alors qu'on a soit disant une diplomatie économique, donc normalement, tous les atouts pour ne pas foncer tête baissée dans une piège...
Ben, non, faut croire que nos dirigeants sont aveugles.
Le rôle de la France n'est pas de prendre parti. La France n'a jamais été une diplomatie partisane et guerrière, mais qu'a-t-on fait de toi, de nous?
Pourquoi cette soumission à une rhétorique guerrière et menaçante?
Qui sommes-nous, en fait, pour décider quels pays doivent rester en un seul morceau et quels autres doivent être démembrés, surtout quand la décision vient d'une consultation générale des habitants eux-même ?
Un état capricieux qui veut imposer sa volonté? C'est ça, la France? La France de 1789, celle de 1830, de 1848, de 1870, de 1914 ? C'est curieux quand même que nous ayons indirectement contribué à désintégrer des empires tyranniques, sur la base des peuples à décider d'eux-même et que nous soyons incapables de reconnaître ce fait en 2014, parce que cela ne nous arrangerait pas, parce qu'on avait déjà décider de s'établir et de délocaliser en Ukraine afin que nos entreprises s'en mettent plein les poches:
Ben, oui, le gateau, on ne veut pas qu'on le coupe, on le veut pour nous seuls car qu'on ne me dise pas qu'on agit pour le bien-être des Ukrainiens...sic...
Voilà où cette fameuse diplomatie économique montre l'étendue de sa médiocrité...les sanctions décidées pour l'avenir d'un pays qui ne nous appartient pas, en plus, faut quand même le dire...ben, ça marche tellement bien que nous nous coupons du seul pays qui devrait être notre allié de par nos relations historiques privilégiées, la Russie...
Mais là aussi, c'est mort. Il y a longtemps que des binationaux Turco-Azerbaïdji font le lien entre la Russie et le Moyen-Orient. Ce coin est en train de s'apaiser au profit de relations commerciales équilibrées, mais bon...
Qui conseille Hollande à ce sujet? C'est à se demander s'il y a quelqu'un...
Donc, nous en sommes où, là ?
L'Argentine veut entrer dans la BRICS , le chargé de relations internationales Russe se félicite des sanctions US et UE, car cela accélère la création d'un système de paiement proprement Russe, visant à interdire les VISA et autres MASTERCARD en fédération Russe au profit d'une carte de crédit nationale.
En plus, cela est aussi une bonne chose selon la Russie, car cela accélère aussi le libre-échange entre les membres de la BRICS et la création d'une monnaie commune.
Une vraie réussite pour la Russie...
Mais nous...nos intérêts dans tout ça...les liens dont nous avons besoin désespérément afin de sortir de la crise, l'énergie dont nous sommes dépendants, qui va nous fournir tout ça?
Les USA, dont on vient de se rendre compte que la manne du gaz et du pétrole de schiste est une belle arnaque et une bulle spéculative qui va exploser?
Grâce au futur traité de libre-échange, c'est qui qui va payer les pots cassés?
Si Général Electrics veut Alsthom, c'est surement pas un hasard et il y en a un au moins qui a de la jugeotte dans ce fichu gouvernement, c'est Montebourg, avec son décret donnant la décision finale de rachat d'une entreprise stratégique à l'Etat, mais il n'a pas le commerce extérieur dans son ministère...permettez-moi de rire un peu, car la situation est cocasse.
Les USA veulent juste nous piller en rachetant les brevets, tiens, un exemple, avec les laboratoires pharmaceutiques, même en Angleterre où le Parlement Britannique est en train de péter un cable...
Sacré allié, quand même...
Voilà où on en est avec notre politique économique et déplomatique en France au premier Trimestre 2014, somme de la réunion des efforts du gouvernement Sarkozy et du gouvernement Hollande....
Au fait, il est où, Fabius, en ce moment? Ah, oui, toujours obsédé...
crédit image Dozone Parodie
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Tiré de "cui-cui fit l'oiseau" (en lien sur " u zinu")
http://cuicuifitloiseau.blogspot.fr/
Quand l'académicien de chasse sonne l'hallali du halal...
À l'occasion de l'élection au sein de l'Académie française du sombre et tourmenté Alain Finkielkraut , philosophe réactionnaire ayant un avis définitif sur tout et notamment sur ce qu'il ne connait pas - internet et les cités de banlieues entre autres domaines - j'ai ressorti ce petit bijou en toc, de derrière quelques vieux fagots bien secs, remisés depuis trois longues années dans un hangar désaffecté.
Monsieur Finkielkraut représente l'archétype de ces universitaires brillants et cultivés dont la France est hélas prodigue. Ils restent figés dans leur 19ème siècle, incapables de s'attacher à la transformation d'un monde en perpétuelle mutation.
Les évolutions de notre société révulsent tellement ces intellectuels réactionnaires que tels des gamins capricieux, ils considèrent, contre toute logique, qu'ils ont raison de se cramponner à un passé historique fantasmé, glorieux, mais bien irréel.
Alain Finkielkraut et Renaud Camus, parmi tant d'autres penseurs, sont devenus l'incarnation de ces maux français récurrents que sont l'immobilisme, le repliement sur soi et la folle conviction de la supériorité culturelle et ethnique véhiculées par nos chimériques valeurs occidentales et chrétiennes.
Ce pastiche n'a rien perdu de son actualité. Ne m'accusez pas de souffler sur des braises encore brûlantes.
Je remercie chaleureusement mon pote Molière pour sa participation involontaire : il ne se doutait pas qu'un génie méconnu venu d'un autre siècle ferait de cet extrait du Malade imaginaire, un réquisitoire implacable contre cette xénophobie viscérale, obtuse, étroite, et ô combien envahissante.
Le fleuron du populisme anti-musulman et de l'extrême droite new look est réunie là en costume d'apothicaire. Avec dans les rôles principaux :
Alain Finkielkraut, Élisabeth Lévy, Éric Zemmour, Robert Ménard. Marine Le Pen et Ivan Rioufol sont également très présents sur la scène.
Le Français pleurnichard est joué par l'un d'entre nous.
ALAIN FINKIELKRAUT : Je suis philosophe, qui vais de radio en radio, de télévision en télévisions, d'interview en interviews, pour chercher d'illustres matières à ma capacité, afin de trouver des émules dignes de m'occuper, capables d'exercer les grands et beaux secrets que j'ai trouvés dans ma philosophie. Je dédaigne de m'amuser à ce menu fatras de pensées gauchistes ordinaires, à ces bagatelles de droits de l'homme, à ces fiévrottes de SDF, à ces vapeurs de sans-papiers, et ces pauvres bien trop assistés.
Je veux des problèmes d'importance : du bon gros racisme avec des expulsions immédiates, de bonnes révolutions islamistes, de bonnes émeutes au Moyen Orient, de bons massacres sanguinolents, de bons soulèvements violents dans les banlieues, de bons attentats d'Al Qaeda avec beaucoup de victimes : c'est là que je me plais, c'est là que je triomphe; et je voudrais, Monsieur, que vous succombiez à tous les maux que je viens de dire, que vous fussiez abandonné de tous les politiques, désespéré, à l'agonie, pour vous montrer l'excellence de mes remèdes, et l'envie que j'aurais de vous rendre service.
LE CITOYEN : Je vous suis obligé, Monsieur, des bontés que vous avez pour moi.
ÉLISABETH LÉVY : Donnez-moi votre pouls. Allons donc, que l'on batte comme il faut. Ahy, je vous ferai bien aller comme vous devez. Hoy, ce pouls-là fait l'impertinent: je vois bien que vous ne me connaissez pas encore. Qui est votre référent ?
LE CITOYEN : La République...
ALAIN FINKIELKRAUT : Ce principe-là n'est point écrit sur mes tablettes entre les grands philosophes. De quoi dit-elle que vous êtes atteint?
LE CITOYEN : Elle dit que c'est la crise économique, et d'autres disent que ce sont les déficits.
MARINE LE PEN : Ce sont tous des ignorants: c'est de l'islam que vous êtes malade.
LE CITOYEN : De l'islam?
ÉRIC ZEMMOUR : Oui. Que sentez-vous?
LE CITOYEN : Je sens une nette baisse de mon pouvoir d'achat.
ROBERT MÉNARD : Justement, l'islam.
LE CITOYEN: Il me semble qu'il y a de plus en plus de chômage.
IVAN RIOUFOL : L'islam.
LE CITOYEN : Je trouve que mes libertés se restreignent..
NATACHA POLONY : L'islam.
LE CITOYEN : Je sens un terrible manque de solidarité entre les citoyens.
ELISABETH LÉVY : L'islam.
LE CITOYEN : Je trouve que les banques sont scandaleusement favorisées.
MARINE LE PEN : L'islam.
LE CITOYEN : le système ultra libéral me parait terriblement injuste.
ALAIN FINKIELKRAUT : L'islam
LE CITOYEN : J'ai peur de l'avenir.
MARINE LE PEN : L'islam
LE CITOYEN : Et j'ai l'impression que nous sommes gouvernés par des gens qui profitent outrageusement de leurs privilèges.
ÉLISABETH LÉVY : L'islam. Vous allez voter ?
UN FRANÇAIS : Oui, Madame.
IVAN RIOUFOL : L'islam. Vous avez peur dans la rue ?
LE CITOYEN : Oui, Monsieur
ÉRIC ZEMMOUR : L'islam. Vous avez peur de ne pas toucher une pension de retraite suffisante ?
LE CITOYEN : Oui, Monsieur.
ALAIN FINKIELKRAUT : L'islam, l'islam, vous dis-je. Que vous ordonne la République comme principes ?
LE CITOYEN : Elle m'ordonne la tolérance.
ÉRIC ZEMMOUR : Ignorante.
LE CITOYEN : La générosité.
ROBERT MÉNARD : Ignorante.
LE CITOYEN : L'indignation.
ÉRIC ZEMMOUR : Ignorante.
LE CITOYEN : L'impertinence.
IVAN RIOUFOL : Ignorante.
LE CITOYEN : Et de temps à autre le droit de manifester pour rappeler leurs devoirs aux dirigeants et défendre nos droits.
ÉLISABETH LÉVY : Ignorante.
LE CITOYEN : Et surtout davantage de fraternité.
ALAIN FINKIELKRAUT et MARINE LE PEN en chœur : Ignorantus, ignoranta, ignorantum. Il faut combattre les musulmans : ils sont la cause de toutes les calamités ! Pour guérir de ce mal sournois, lisez Le Figaro avec ses multiples talents, Ivan Rioufol et Zemmour et la digne équipe de Valeurs actuelles, écoutez RTL, regardez sur France 2 et France 5, Yves Calvi, Éric Zemmour, Pujadas, Ménard, consultez les sites Causeur et Fdesouche. De toute manière nous sommes omniprésents car nous sommes devenus grâce aux médias les nouveaux chantres du politiquement correct et les hérauts sans partage de la pensée dominante !
Effectivement, ils sont vraiment partout.
pcc Molière [Le malade imaginaire acte 3 scène 10 - 1673]
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