
On aura reconnu Don Quichotte-Tsipras et Sancho Pança-Rajoy.
GRÈCE : Tsipras s’en prend à l’Espagne et au Portugal
AGORAVOX -
par ALEA JACTA EST - dimanche 1er mars 2015
Alexis Tsipras a notamment déclaré :
" On était sur un terrain miné, les forces conservatrices (en Europe) ont tenté de nous piéger pour nous conduire à une asphixie financière"
" Ces puissances ne souhaitaient pas que l'exemple grec ait une influence sur d'autres pays, surtout dans la perspective d'élections en Espagne"
Eh oui, tout est dit dans ces 2 phrases. L'émergence de PODEMOS en Espagne fait craindre à l'exécutif du pays une bérézina électorale, la perte de la majorité absolue. Je suis donc témoin en Espagne d'une diabolisation constante de Syriza […]
Le Premier ministre, Mariano Rajoy, a répliqué ce matin à l'accusation du Premier ministre grec Alexis Tsipras.
" Nous ne sommes pas responsables de la frustration qu'a créée la gauche radicale grecque en promettant ce qu'elle savait qu'elle ne pouvait pas tenir, comme cela vient d'être démontré"
U ZINU :
Certes, certes, RAJOY, porte parole attitré (et qualifié) de la sainte alliance des réactionnaires, des intégristes cathos, des banquiers, de tout ce que l’Espagne compte de conservateurs, et bien sûr, des « Européistes » merkeliens, diabolise logiquement TSIPRAS.
Mais ce dernier, parti fier comme Artaban à Canossa/Bruxelles, n’en n’est-il pas revenu piteux comme Hollande ?
Il se peut que ses promesses connaissent peu ou prou le même sort que celles de notre renégat.
Etre soumis par la finance après l’avoir vilipendée, est certes moins grave que de devenir son ami après avoir déclaré urbi et orbi être son ennemi, mais cela n’est pas très glorieux.
Dans le feu des campagnes électorales, il est prudent de ne pas faire le Tartarin.
P.S : il va de soi que je laisse à chacun le soin de choisir le qualificatif approprié à Tsipras, Rajoy et Merkel, encore que pour Merkel, l'article féminin contraigne le lecteur à la privilégier en tant que "méchante".
par ALEA JACTA EST - dimanche 1er mars 2015
Alexis Tsipras a notamment déclaré :
" On était sur un terrain miné, les forces conservatrices (en Europe) ont tenté de nous piéger pour nous conduire à une asphixie financière"
" Ces puissances ne souhaitaient pas que l'exemple grec ait une influence sur d'autres pays, surtout dans la perspective d'élections en Espagne"
Eh oui, tout est dit dans ces 2 phrases. L'émergence de PODEMOS en Espagne fait craindre à l'exécutif du pays une bérézina électorale, la perte de la majorité absolue. Je suis donc témoin en Espagne d'une diabolisation constante de Syriza […]
Rajoy: “Nosotros no somos culpables de la frustración creada por Tsipras
Le Premier ministre, Mariano Rajoy, a répliqué ce matin à l'accusation du Premier ministre grec Alexis Tsipras.
" Nous ne sommes pas responsables de la frustration qu'a créée la gauche radicale grecque en promettant ce qu'elle savait qu'elle ne pouvait pas tenir, comme cela vient d'être démontré"
U ZINU :
Certes, certes, RAJOY, porte parole attitré (et qualifié) de la sainte alliance des réactionnaires, des intégristes cathos, des banquiers, de tout ce que l’Espagne compte de conservateurs, et bien sûr, des « Européistes » merkeliens, diabolise logiquement TSIPRAS.
Mais ce dernier, parti fier comme Artaban à Canossa/Bruxelles, n’en n’est-il pas revenu piteux comme Hollande ?
Il se peut que ses promesses connaissent peu ou prou le même sort que celles de notre renégat.
Etre soumis par la finance après l’avoir vilipendée, est certes moins grave que de devenir son ami après avoir déclaré urbi et orbi être son ennemi, mais cela n’est pas très glorieux.
Dans le feu des campagnes électorales, il est prudent de ne pas faire le Tartarin.
P.S : il va de soi que je laisse à chacun le soin de choisir le qualificatif approprié à Tsipras, Rajoy et Merkel, encore que pour Merkel, l'article féminin contraigne le lecteur à la privilégier en tant que "méchante".