
Pauvre cornemuseux ! Son instrument n'est plus qu'une outre à vent.
Le vaillant capitaine de pédalo n'est plus qu'un pauvre capitaine de radeau.

Las ! La flûte enchantée du Bourget n'est plus qu'un pitoyable pipeau.
Comme César, Hollande pourra s’écrier : « Tu quoque mi fili » !
Battez tambours, sonnez trompettes, il arrive, Macron, le merle blanc prêt à se sacrifier pour sortir la France des ornières qu'il a un peu contribué à creuser dans une autre vie, chez la banque Rothschild où on ne professe pas exagérément le souci de l'intérêt général.
Jeune homme, présentant bien, portant avec une décontraction toute britannique sesélégants habits de ministre, il évitesoigneusement d'aller à contre-emploi en prenant ces postures martiales qu'un de sesmentors, Valls, affectionne tant.
Il n'a pas non plus la faconde lisse du notable de province d'un Hollande.
Hollande qui a réchauffé ce serpent en son sein et lui a ouvert les portes du pouvoir au point d'aiguiser aujourd'hui chez ce petit jeune homme un appétit à peine dissimulé pour la mandature suprême car ni la modestie ni la reconnaissance n'étouffent l'arrivisme de celui qui a su se faire un nom et s'imagine maintenant un destin.
Il lui manque ce petit air canaille qui en ferait un Rastignac moderne et son beau sourire dont il use et abuse met parfois mal à l'aise quand il est appuyé par un regard d'acier qui souligne lemanque d'empathie pour ceux auxquels il s'adresse.
Macron est ce que l'on appelle chez les Ressources humaines du monde des affaires ou de l'industrie un grand format mais en politique c'est un pur produit de marketing et il a été choisi par le barnum médiatique de prose ou de toc parce qu'il pourrait être l'homme providentiel d'une période donnée, qu'il pourrait représenter la nouvelle clé de voûte ( ou l'étai provisoire ) d'un système ébranlé.
Au moins une chose est sûre : fort du coup de pouce de la médiacratie et n'écoutant que sa petite voix intérieure ou l'appel de la Providence, il s'est propulsé lui-même avec un sens consommé de l'opportunisme à la quête de la bonne fortune.
N'ayant jamais soumis sa distinguée personne au suffrage universel, il ne souffre pas du discrédit qui s'attache comme le fruit de la Bardane ( dite plaque-madame ) aux basques des politiciens de métier.
Il prend le masque de l'homme neuf et recycle, sous couvert de modernisme, des idées vieillottes dont il se contente seulement de changer le flacon.
Il ne paraît donc pas fragilisé par son absence de socle électoral et en effet on peut considérer - comme il doit le penser en son for intérieur - que ce qui, dans un passé récent, était un handicap rédhibitoire, est devenu aujourd'hui un atout majeur et, n'ayant rien eu à promettre, il ne se sent pas engagé par les promesses d'autrui et il ne peut encourir le soupçon de trahison : le champ des promesse est pour Macron une terre vierge qui s'offre à son exploitation.
En outre, il aura finalement beau jeu de décréter – non sans un certain sens de la vérité - que la politicaillerie a sapé son action et n'a eu de cesse de vider de leur substance toutes ses initiatives et poussant le cynisme à son paroxysme, il se pourra poser en victime de machinations plutôt qu'en complice avéré du système.
Aux Français las de toutes les chamailleries politiciennes et désespérant de la grisaille et de l'absence de perspectives, il voudrait qu'on le fît paraître comme un porteur de projet, une manière de délivrance.
Néanmoins ne nous laissons pas non plus abuser par le tapis rouge que lui déroulent les faiseurs d'opinion ou qui se prétendent tels, la route est encore longue pour convaincre le peuple de France et l'excès d'honneurs suffit parfois à crever une bulle médiatique.
De toute manière, Macron prend maintenant grand soin de l'image que lui ont en fait construite Hollande et Valls qui doivent être pour l'heure fort marris de l'indocilité imprévue de leur poulain ; aujourd'hui il cultive sa popularité ( présumée car les sondages aussi savants soient-ils n'équivalent pas au suffrage universel ) en alliant au conformisme économique pourtant le plus éculé quelques petites manifestations de rébellion distillées avec la sagesse de celui qui sait qu'il ne doit pas aller trop loin trop vite ; entre petites phrases et retraites tactiques, il cultive l'ambiguïté des propos et l'équivoque des attitudes.
Face à des Français qui rejettent en masse la particratie, il cultive sa différence et s'adosse à un mouvement, fruit d'une génération « spontanée « qui ne se revendique ni de la Droite ni de la Gauche » ( Ouf, merci ! ), qui n'est pas au Centre non plus mais est ailleurs ( on sait d'expérience historique que le tropisme de l'ailleurs tend vers la Droite ).
Il importe finalement peu à ceux chez qui on a créé l'attente que le financement de son mouvement soit à la charge des puissances d'argent : ils ont le beurre, le sourire de Macron et n'attendent plus que l'argent du beurre.
Son programme ?
On en connaît déjà une partie, celle qu'on l'a empêché de mettre en œuvre et dont la France na pas pu bénéficier. Caliméro Macron aura été en somme victime de sa trop grande délicatesse et de la pusillanimité de ses « chefs », c'est du moins le message que les médias semblent sommés de répercuter à satiété.
Il est remarquable de noter que Macron et Juppé, Juppé et Macron bénéficient d'une couverture médiatique qui tourne parfois au dithyrambe tandis que d'autres impétrants sont soumis à une critique sévère, justifiée ou pas, et parfois dans le cas de Mélenchon malveillante.
Il fut un temps où l'électeur se déterminait en fonction des promesses bien qu'il eût à peu près conscience qu'elles ne seraient pas tenues : on lui vendait du rêve et il se prenait à rêver...
Qui a été dupe de François Hollande en 2012 ?
A-t-il séduit sur son programme ou sur la répulsion qu'inspirait son adversaire ?
Macron séduit parce qu'il prétend nommer les choses sans s'embarrasser de métaphores inutiles et qu'importe si, au fond, son « parler vrai » n'est qu'un habillage, un travestissement de la seule vérité qu'il connaisse, celle du profit.
Ces derniers temps il a donné un coup d'accélérateur à sa mise en jambe en soignant sa publicité et ses airs de feinte modestie ne trompe personne : la Une de Paris Match sur son couple est bienvenue même s'il ne l'a pas sollicitée.
Il cible ses interventions et ce n'est pas un hasard si, à l'occasion d'une visite en Belgique pour une conférence dans une Haute école internationale de Bruges, il a confié au grand quotidien belge « Le Soir » que son mouvement travaillait à l'élaboration d'un programme présidentiel.
Comme on doute fort qu'il pût rouler pour quelqu'un d'autre que sa personne, on peut légitimement s'imaginer qu'il spécule sur un effondrement de Hollande et de ses soutiens et se tient prêt à se précipiter dans la brèche ouverte par un désistement prématuré.
Macron est un homme de chiffres et si l'on est élu sur les chiffres, nul mieux que lui n'est à même de les solliciter au bénéfice de ses thèses, c'est aussi un analyste sec qui sait qu'à partir d'aujourd'hui, un an avant les Présidentielles, il doit être toujours sur le pont, omniprésent dans les médias, faire parler de lui ; il faut qu'il pèse sur les consciences et les imaginations.
A cet égard, Hollande s'inquiétant à l'occasion d'une visite d'entreprise de son absence dans sa suite directe (alors que, quelques longueurs derrière, Macron faisait le beau en sympathisant avec des employés) fut pathétique...
L'empereur Tibère, mon chouchou... (Musée du Louvre) |
Alba Fucens : vue des ruines romaines et du château. |
"Le dix-septième jour avant les calendes d'Avril, sa respiration s'arrêta et on crut qu'il avait accompli sa destinée mortelle ; et déjà, dans un grand concert de félicitations, Caligula sortait pour prendre possession de l'Empire, quand soudain on annonce que Tibère recouvre la parole et la vue et demande qu'on lui apporte de la nourriture pour réparer sa défaillance. C'est la consternation générale : on se disperse à la hâte, chacun prend un air d'affliction ou d'ignorance ; Caius (Caligula), muet et figé, tombait de la plus haute espérance et attendait les dernières rigueurs. Macron, sans se troubler, donne l'ordre d'étouffer le vieillard, sous un amas de couvertures et de quitter les lieux. Telle fut la fin de Tibère, dans la soixante-dix-huitième année de son âge." (Tacite, Annales, VI, 50)
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La Mort de Tibère. (Tableau de Jean-Pierre Laurens.) |
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Pièce de monnaie à l'effigie de Caligula et Gemellus. |
"Lorsque Caligula le voyait venir, il disait à ceux qui l'entouraient : "Pas de sourire, faisons la tête ! Voilà le sermonneur, la franchise personnifiée, celui qui se mêle d'être le pédagogue d'un adulte et d'un empereur, tout juste maintenant que le temps en a écarté et congédié ceux qu'il avait depuis sa première jeunesse." (Philon, Contre Flaccus, 15)Il est possible que Caligula ait été exaspéré par les réprimandes de Macron. Mais en réalité, la raison de sa disgrâce me paraît bien plus prosaïque... Il semblerait que Macron, plutôt traditionaliste, ait montré une certaine désapprobation vis-à-vis du virage monarchique à l'Orientale amorcé par Caligula, qui s'éloignait en cela des règnes d'Auguste et de Tibère. Caligula craignait-il que Macron, qui avait contribué à le porter sur le trône, soit suffisamment puissant pour tenter de le renverser ? Le "cas Séjan", malgré son dénouement, avait montré l'importance prise par le préfet du prétoire, et Caligula ne pouvait pas risquer que son allié se retourne contre lui... L'attitude d'Ennia Naevia, toujours amante de Caligula et, si l'on en croit les auteurs antiques, aussi avide de pouvoir que son mari, n'arrangeait pas les choses. Petit à petit, l'Empereur prit ses distances, attaquant même publiquement Macron. Jusqu'au moment où il décida de se défaire du couple terrible, décidément trop encombrant.
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Caligula. (Photo Flickr Indy-catholic.) |
Il existe des médias qui font leur travail d’analyse et d’investigation :
« Le filtrage des informations de Mossack Fonseca par les médias est le reflet direct de l’agenda gouvernemental occidental. Bien qu’ils soient leurs principaux clients. aucune grande société occidentale, aucun milliardaire occidental n’est mentionné parmi ceux qui ont utilisé les services de Mossack Fonseca, Et le Guardian se dépêche de les rassurer en disant que « la plus grande partie des informations fuitées ne sera pas divulguée ».
A quoi vous attendiez-vous ? La fuite est gérée par un organisme qui porte le nom grandiose, mais qui prête à rire quand on connait l’oiseau, de « Consortium international des journalistes d’investigation ». Il est entièrement financé et géré par le Centre des États-Unis pour l’intégrité publique. Leurs bailleurs de fonds comprennent :
- La fondation Ford
- La fondation Carnegie
- La fondation de la famille Rockefeller
- La Fondation W K Kellogg
- La Fondation pour une société ouverte (Soros)
Le Consortium International des journalistes d’investigation (ICIJ) fait partie du Projet de rapport sur le crime organisé et la corruption (OCCRP) qui est financé par le gouvernement américain à travers l’USAID.
La « fuite » consiste en un ensemble de données sélectionnées par des organisations amies des Etats-Unis à partir d’une base de données, probablement obtenue par les services secrets américains, qui contient sans aucun doute beaucoup d’informations fort compromettantes sur des personnes et des organisations « occidentales ».
La publication d’informations triées sur le volet à partir des données « fuitées » a deux objectifs :
- Elle salit divers « ennemis de l’empire », même si c’est seulement par personne interposée comme les présidents Poutine et Assad.
- Elle prévient d’autres personnalités, celles qui figurent dans la base de données, mais dont les noms n’ont pas encore été révélés, que les Etats-Unis ou leurs « partenaires médiatiques » peuvent, à tout moment, exposer leur linge sale en public. C’est donc un moyen de chantage idéal. »
http://www.moonofalabama.org/2016/04/selected-leak-of-the-panamapapers...
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Si seulement les Luxleaks avaient fait autant de bruit...
Ah mais non, là ce n’est pas possible car il y aurait trop de beau monde incriminés parmi les amis de nos gouvernements européens...
Moi ce que je retiens de tout ce merdier :
- Hollande nous a pris pour des cons quand il se faisait le champion de la lutte contre la finance et la fraude fiscale.
- Hollande nous a pris pour des cons lorsqu’il y a 6 semaines il a signé la sortie du Panama de la liste grise
- Sapin nous prend pour des cons lorsqu’il dit qu’il réfléchissait depuis longtemps à remettre le panama sur liste noire car pas coopératif (alors que lui aussi a milité pour le sortir de la liste grise)
- Sapin nous prend pour des cons lorsqu’il nous dit ne pas être au courant des malversations de la société générale
- Eckert nous prend pour des cons lorsqu’il dit que le transfert d’argent par compensation est parfaitement tracé par tracfin et n’existe quasiment plus en France.
- Sapin nous prend pour des gros cons lorsqu’il nous sort sa super liste de 6 pays classés comme étant des paradis fiscaux... même des pays comme la Nouvelle Zélande sont capables de fournir l’anonymat en off shore...
- Hollande nous prend pour des cons lorsqu’il dit prendre la mesure de l’évasion fiscale et mettre les moyens pour lutter contre alors qu’on est INFOUTUS de se procurer les fichiers en question et que le gouvernement a fait voter un amendement pour supprimer la seule loi nous donnant un outil pour lutter contre l’évasion.
- Les journalistes du monde nous prennent pour des cons lorsqu’ils sortent des noms de personnes déjà complètement grillées ou des références d’illustres inconnus dont tout le monde se fout éperdument.
- Les journalistes de la planète nous prennent pour des cons lorsqu’ils nous jettent en pâture des noms de dirigeants anti système alors qu’ils ne sont même pas impliqués dans la liste.
- L’expert financier du monde nous prend pour des cons lorsqu’il dit que peu de client US dans la liste car ils ont le Delaware ou je ne sais quel autre état US pour ouvrir des sociétés en Offshore.
- L’ICIJ nous prend pour des cons lorsqu’elle dit travailler uniquement avec des médias pour la qualité de leur travail dans le milieu de l’investigation.
- Les US prennent le reste de la planète pour des cons et se marrent bien à voir tout le monde s’agiter autour de ces Panama Papers alors que pendant ce temps ils sont en train de nous coloniser militairement (culturellement, financièrement et politiquement) et faire en sorte de devenir quasiment les seuls à proposer un paradis fiscal en off shore.
Et on pourrait continuer comme ça sur trois pages tellement dans cette histoire tout le monde nous prend pour ce que nous sommes peut être, une bande de gros cons devant croire ce qu’on leur dit de croire...
Omar9
Marine le Pen, Houellebecque, Finkielcrotte, E. Zemour jurent avoir entendu « Allah Akbar » parmi ces supporters déchainés.
TF1 dit que ça venait du coté russe...
Et Antenne2 du coté anglais...
Seul BFMTV prouve que cela provenait de la police...
Finkielkraut a perçu derrière ces événements à tort qualifiés de rixes entre supporteurs anglais et russes une descente des quartiers nord maghrébins de Marseille sur la ville.
En raison du laxisme généralisé dont se nourrit l’antisémitisme qui n’était pas absent des échauffourées ( l’envoyé très spécial de BFM Télé a entendu des Allah Akhbar, cri de ralliement bien connu des antisémites ) , les autorités compétentes ( pourtant alertées par le CRIF dont la ligne directe avec Manuel Valls n’a pas correctement fonctionné, sabotage ? ) ont laissé des bandes soi-disant rivales s’affubler des oripeaux de supporteurs des deux camps pour créer des incidents ( on soupçonne des fiancements saoudiens ).
D’ailleurs le prédicateur bien connu, l’imam autoproclamé Sidi ben Mohammed ibn Mahmoud alias Abou Ramadan, bien connu des services de police pour son prosélytisme, a dans une fatwa tenue secrète autorisé ses ouailles à la consommation immodérée d’alcool pour la gloire d’Allah le miséricordieux et il a levé à cette occasion l’obligation du jeun et de la tempérance.
Heureusement un vent favorable en a apporté l’écho aux oreilles averties du grand philosophe, gloire de nos médias, qui sur France Culture en a communiqué la teneur d’une voix rendue chevrotante par l’indignation.
Zemmour a fait de ces sanglantes émeutes une analyse plus politique et a vu - selon des informations lui confirmées par Robert Médard, lui-même initié par Marion Maréchal qui les tenait du maire de Fréjus averti par la concierge de l’hôtel de ville qui avait recueilli l’information de source sûre au bar de la Marine – une provocation de l’islamisme radical portée par des réfugiés ayant traversé la Méditerranée à la nage pour échouer sur les côtes phocéennes.
L’endroit de la côte sud de la Méditerranée d’où ces terroristes sanguinaires se sont jetés à l’eau pour traverser la mer n’est pas encore clairement déterminé, on évoque une escale interdite par les règlements en Corse ou en Sardaigne, ce qui ne permet pas encore l’homologation du record.
Houellebecq a vu dans tout ça la confirmation de sa lucidité mais il déplore dans ses vapeurs de ne pas avoir mieux anticipé le « timing ».
Enfin Nadine Morano nous rappelle qu’elle l’avait prévu mais elle avait simplement confondu la gare du Nord et la Cannebière, ce qui est ma foi ! excusable car ayant abusé de la bibine, elle a confondu les quais.
Pour Florian Philippot, le discrédit qui frappe injustement leurs supporteurs devrait faire comprendre aux Anglais qu’il n’y a plus d’avenir pour la Grande Bretagne dans l’Union européenne.
Marine Le Pen se tait dans toutes les langues : elle aurait perdu la sienne.